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Lazare médecin atypique

Lazare médecin atypique

c'est la deuxième vie de mon blog Alceste médecin atypique , après une fracture de vie , revenu du royaume des morts , et devant l'entrée de la vallée des ombres mon regard a nécessairement changé


Femmes

Publié par anton ar gwillou sur 14 Décembre 2015, 21:04pm

Catégories : #féminisme

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J’ai toujours eu depuis ma plus tendre enfance, une certaine fascination pour les femmes. Plus tard j’ai cru qu’il n’y avait là qu’une attirance purement sexuelle. C’est tardivement après une longue vie d’échecs matrimoniaux, et l’exercice accompli de ma spécialité que j’ai compris qu’il n’en été rien. En particulier, en les accompagnants pendant leur travail j’en ai tiré la conclusion que si cela avait dû être les hommes qui enfantaient, l’espèce humaine aurait disparue, tant ce sont des « chochotes ».En réalité c’est de l’admiration qu’il s’agit. J’étais fasciné, et je le reste par la subtilité, la force intrinsèque, et pour tout dire le pouvoir occulte des femmes, sur ce monde.

Pendant mon adolescence, et à travers mes lectures, j’ai eu l’intuition qu’elles exerçaient leur puissance de façon détournée, un peu à la façon « d’éminences grises »J’étais jaloux des « filles », je percevais qu’elles avaient quelque choses de plus que moi, un véritable paradoxe d’un point de vue freudien. Pourtant j’étais et je suis resté strictement hétérosexuel. Cette fascination m’a conduit à éprouver le plus profond respect mais également une grande prudence à leur égard, en tout cas sur le plan professionnel car pour le reste j’ai toujours été d’une innocence et d’une bêtise crasse, ce qui n’a pas manqué d’entrainer des conséquences désastreuses sur ma vie personnelle.

Je me suis longtemps demandé d’où me venait ce rapport si particulier aux femmes. C’est dans la psychanalyse que j’ai trouvé l’explication.

Toute mon enfance puis mon adolescence j’ai ressenti un manque, un manque de mère. Pour moi elle était inaccessible. Mère matériellement attentive elle faisait cette fameuse double journée des femmes qui travaillent. Je l’imaginais donc toujours derrière son bureau, auréolée de l’autorité des maitres, puis quand elle rentrait avec son lourd cartable de cahiers à corriger, elle se mettait aux taches familiales, pour ensuite retourner à son sacerdoce. Il n’y avait pas de temps pour moi. Du reste, nous avions une nounou, Suzanne, qui me tiendra lieu de maman -tendresse pendant la petite enfance. Certes il y avait ces fameuses grandes vacances, mais là encore, véritable capitaine de ces expéditions, assumant la sécurité de la famille et son intendance, il ne lui restait guère de temps pour moi. En conséquence, à l’âge adulte j’ai parfois éprouvé une certaine agressivité envers elle. Finalement , c’est après la fracture de ma vie , que je l’ai retrouvé et établi avec elle une relation apaisée qui m’a permis bien souvent ,de ne pas renoncer à vivre ,.En réalité , ce que je demandais c’est qu’elle me prenne dans les bras , mais dans cette famille la pudeur tenait lieu de prétexte , et elle n’a fait que transposer ce qu’elle a vécu petite fille, avec son père , théorie des scénario .Avec mes enfants , avec mes trois dernières filles , on s’embrasse , on se serre beaucoup , un peu à la façon américaine .

Cela a eu de grave conséquences sur ma vie avec cette recherche du Graal , cette femme qui aurait pu résoudre la quadrature du cercle , me donner la tendresse qui m’a manqué , pour me libérer de cette quête mais qui serait tellement femme qu’elle me ferait découvrir un autre monde .Ma première épouse disait : pour faire un homme d’un petit garçon , il faut beaucoup l’aimer , le prendre dans les bras , comme ça , il ne les cherchera plus devenu adulte . Elle avait raison !

Je suis assez d’accord avec la position de Simone de Beauvoir , surtout depuis que je sais qu’elle avait une face cachée , homosexuelle .Au contact de mes patientes j’ai pu vérifier que le sentiment maternel n’allait pas de soi et j’ai passé beaucoup de temps à en déculpabiliser certaines , moi que mes filles appelaient « papa mamour ».Du reste j’ai gardé le sobriquet de « papounet », que cela soit du fait de ma grande fille, "executive woman" au Etats -Unis ou de mes petites dernières. Mais il y a un comportement qui fait encore une fois toute mon admiration, c’est la façon dont les femmes Aiment ! J’ai eu les plus belles déclaration d’amour, les plus subtiles (lisez Claire ou si j’étais un homme) et dans l’amour même, un don total dont aucun homme n’est capable (lisez la citadelle d’Iseult) .Finalement, en la matière elles m’apparaissent comme des hommes, je dirais presque à la John Wayne ! Mais peut-être parce que j’ai surtout aimé des femmes très masculines dans leur rapport avec l’amant.

J’ai parlé du respect que j’éprouve envers les femmes, mais pour être honnête, je dois préciser qu’il s’agit d’un respect à double facette : celui que j’éprouve face à leur compétence à affronter et résoudre de nombreuses problématiques, en particulier dans leur paradigme, mais aussi qu’on peut ressentir face à un adversaire ou un prédateur redoutable. J’ai déjà dit qu’un homme qui sous-estime une femme, signe son arrêt de mort à plus forte raison celui qui la mépriserait voir l’humilierait, et dans ce registre Valerie Trierweiler en en est l’illustration. De même aucun homme ne peut être aussi cruel et insensible qu’une femme, dans certaines circonstances. L’éthologie à démontré que ce sont des survivaler . Face à une situation de détresse, la femme a des ressources incomparables. On peut y voir la nécessité pour une espèce d’assurer sa survie avec ses reproductrices .Donc respect et prudence…

Enfin A l’aube des voyages dans l’espace, chacun reconnait qu’un équipage devra être mixte afin d’apporter l’équilibre relationnel, et d’apaiser les tensions. Il est même probable qu’elles seront chef d’expédition. Partant j’ai l’intuition qu’elles ont un rôle important à jouer dans l’avenir de l’humanité .Dans ce sens j’ai découvert dans mes lectures quelque chose qui me l’a confirmé .Ce dont je vais parler maintenant est très sérieux et vous pourrez vous reporter sur le site de vulgarisation de l’université de Liège, aux propos du professeur Balthazar : http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_25612/fr/nait-on-homosexuel?portal=j_55&printView=true, que je vais lamentablement copier-coller maintenant.

« Depuis 40 ans , les chercheurs explorent les origines de l’homosexualité .Dérivée des idées freudiennes et postfreudiennes, la théorie la plus communément admise postule que cette orientation sexuelle est principalement, si pas exclusivement, chevillée à la petite enfance, aux apprentissages et interactions qui s'y déroulent, et plus particulièrement aux interactions du jeune enfant avec ses parents. Dans ce contexte, l'homosexualité serait la résultante d'un blocage du développement de la libido à un stade immature ».

En réalité, on sait maintenant de façon certaine qu’il y a trois facteurs qui interviennent :

Un facteur génétique : région chromosomique, baptisée Xq28, qui serait associée à une prédisposition

Un facteur d’exposition hormonal via, au sein de l'aire pré-optique, un noyau sexuellement di-morphique

Des facteurs extérieurs, « comme un stress intense et chronique subi par la mère gestante, qui pourraient influer sur les taux circulants de testostérone chez l'embryon ».

Et c’est là où je veux en venir : « Dans les années 1970, Günter Dörner, chercheur travaillant alors en Allemagne de l'Est, fut le premier à émettre une hypothèse de ce type. Pour lui, les hommes homosexuels devaient être nés de mères ayant été stressées pendant leur grossesse. Il effectua des études rétrospectives afin de déterminer l'incidence de l'homosexualité à Berlin dans les générations nées entre 1930 et 1950. Que décela-t-il ? Une nette croissance du nombre d'homosexuels dans les cohortes de garçons nés entre 1942 et 1946, avec un pic pour l'année 1945, celle où Berlin fut pilonnée et rasée par les Alliés. « On sait par ailleurs que si on stresse une rate gestante, elle mettra au monde des mâles dont le noyau sexuellement di-morphique de l'aire pré-optique sera plus petit que la normale, commente Jacques Balthazart. Ces animaux auront en outre un comportement mâle beaucoup moins affirmé que leurs congénères. » »

L’auteur en tire une conclusion qui m’a bouleversé : on peut imaginer que les femmes afin de préserver l’humanité de la destruction dans les périodes de grand conflit, décident de mettre au monde plus d’homosexuels, moins agressifs, plus féminins dans leurs fonctionnement et plus aptes à trouver des solutions consensuelles et non belliqueuses. On sait maintenant, et ce n’est là qu’une occurrence parmi d'autres, l’importance de l’épigénétique dans le développement de l’embryon. On dit que tout est joué avant deux ans, mais en réalité, il vaudrait mieux dire avant la naissance. Quand on y songe , les femmes sont redoutables pour un fœtus , puisqu’elles ont quasiment un droit de vie et de mort , et déterminent à travers leur soliloque avec leur enfant , ce qu’il sera , tant au niveau intellectuel , sexuel , que physique .

Alors comment ne pas admirer , envier , redouter , mais aussi aimer les femmes ?

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